Dès le début de l’aventure, nous avons opté pour une culture écologique qui renonce à l’usage de produits chimiques.
A l’époque, opter pour des méthodes biologiques était logique vu la configuration du domaine. L’isolation de nos parcelles est idéale. Sur les 30 hectares autour du domaine, les vignes sont entourées de bosquets, d’arbres et de sous-bois, de terres vagues sans aucune monoculture à proximité. Cet environnement apporte une richesse de la biodiversité extraordinaire. C’est aussi pour cela que la conversion en bio à partir de 2010 n’a posé aucun problème.
Grâce à cet environnement particulier, biodiversité, climat, vent du nord etc, nous n’observons qu’une très faible pression des maladies cryptogamiques. Les vignes sont résistantes, ce qui nous permet de diminuer d’autant plus nos traitements.
Mis à part quelques perdrix et sangliers qui nous volent quelques grappes chaque année, les ravageurs se font discrets.
La méthode
Pour lutter contre l’érosion des sols et maintenir le microclimat, les parcelles sont enherbées naturellement ou volontairement en hiver, et selon l’enherbement au printemps, nous semons du trèfle à cette période.
L’amélioration des sols argilo-calcaires est obtenue par l’apport d’un complément en compost « fait maison » (fumier, paille et marc décomposé) tous les trois ans.
Toutes les vignes sont taillées selon la méthode Guyot (court). Le rendement est relativement faible et varie de 25 à 40 he/ha selon les cépages.
Tous nos vins sont mis en bouteille au domaine.
